mardi 28 février 2012

JE SUIS UN AUTRE

Thème étrange...
Je suis un autre.
Que se passe t il lorsque je commence à inventer, à me mettre dans la peau de quelqu'un d'autre....?
A cet endroit commence la fiction, et le premier pas vers "l'autre".

Voici quelques textes écris par quelques élèves sur le sujet.


Qui suis je? Je me suis souvent posé cette question. Surtout depuis ma drôle d'aventure.
Je vais tenter de vous expliquer: Je suis plutôt un gars tranquille. Mais, tracassé par tout ce qui m'entoure, je me suis crée ma propre identité: je suis Harry Boxter. J'ai 20 ans, mais je pense réellement en faire le double. J'habite au quarantième étage d'un immeuble, cinquième avenue, Wall Street. Il y a une télévision là où je vis, avec de nombreux fils branchés les uns aux autres. Je ne sais pas qui a fait tout ce bric à brac, mais cela n'a aucune importance pour moi, car je ne regarde que des matchs. Au moment où je vous parle, il y a sur l'écran deux jeunes costauds avec un troisième homme qui tient un sifflet. Ils sont tous les trois sur un terrain carré, avec des limites sur les bords. Ils appellent ça la boxe. Et j'avoue que je m'en suis inspiré pour mon nom.

Donc, il m'est arrivé une chose vraiment bizarre. Je vais vous la raconter. J'étais tranquillement chez moi, quand tout à coup, j'ai senti le temps s'accélérer. J'étais emporté par le temps qui passait de plus en plus vite sans que je comprenne pourquoi. C'était une horrible sensation. J'ai du m'endormir à un moment car quand je me suis réveillé, j'étais isolé du monde. Dans la rue, les gens ne me faisait plus confiance. Je me mis à recevoir es appels anonyme d'un homme. Il me menaçait sans cesse, chaque jour. Je n'arrivais jamais à lui parler, il raccrochait avant.

Cela faisait des semaines que je soupçonnais mon patron de me harceler. Pourtant je n'avais aucune preuve. Le soleil ne s'était pas encore levé. Assis sur mon imposant fauteuil en cuir, devant ma télévision éteinte, j'entendis mon téléphone sonner. Je décrochai sans réfléchir.
Une voix grave perturba mes oreilles:
« Monsieur Boxter, c'est votre dernière chance de rester dans la boite étant donné vos nombreux jours d'absences non justifiés. Ouvrez votre boite aux lettre, tout est à l'intérieur.)

Il raccrocha et je ne fus donc pas stupéfait. Son air secret me fit, je l'avoue, un peu frissonner. Dans ma robe de chambre bleue, je me levais. Mes os craquèrent de partout, mas surmontant cette souffrance horrible,j'ouvris la porte de ma maison. La brise me congela instantanément le corps. La boite aux lettres était à seulement quelques mètres de moi, mais il me semblait qu'elle était à des kilomètres. Avec de multiples efforts je parvins à mon but et je l'ouvris. Le son grinçant de ma boite me fit crisser les dents. Je l'ouvris.
Une simple lettre blanche attira l'attention de mes yeux noisettes. Je la pris avec flegme. L'ouvrant à moitié, je rentrais chez moi. La chaleur reprit le dessus et mes membres se réchauffèrent rapidement. L'enveloppe contenait un billet d'avion rouge.
« Aéroport de Manathan; billet 30014003862, destination Chine. »

Mais c'était quoi ça???? Quelqu'un que je ne connaissais même pas voulait que je m'en aille! Qui pouvait me détester à ce point? Derrière le billet d'avion , était glissé un billet de 100 dollars et un autre de 50. Il devait s'agir d'un peu d'argent de poche.

Mais j'étais las de cette vie anodine. On voulait que je m'en aille? Alors, oui, j'allais partir, j'allais saisir cette chance. Je pris donc mon courage à deux mains et un tas de vêtement au hasard pour remplir ma valise. Je sortit dans la rue. Les voitures qui roulaient dans tous les sens me donnaient la nausée. Je m'abstins de les regarder. Je sautai dans le premier taxi. En route pour la Chine!

Florian





Je m'appelle Laplaya Vamosa. J'ai du changé de collège car j'ai cambriolé la salle de mathématique. Depuis, je ne vois plus mes amis. Ma meilleure amie me manque beaucoup. Je me souviens quand je chantais avec elle sous l'orage. On faisait aussi du roller, même si on ne savait pas en faire! Je regrette cette période! J'adorais mes amis! On dormais à 8 dans le même lit, on jouait à cache cache dans la ville....
Maintenant je suis triste. Je voyage, pour oublier mon ancienne vie...pour oublier les choses mauvaises. Je pars à la Tranche, ou même à Disney. Ce sont deux endroits qui me font pleurer.

D'ailleurs, j'ai plein de souvenirs de voyages. Je vais vous en raconter quelques uns. Les deux plus étranges...
Ma première histoire se passe à à Disney,
J'étais assise sur un banc, et je mangeai un hot dog. Un garçon assez beau vint me voir. Il se mit à côté de moi et me donna un cadeau. Au début, je ne compris pas ce qu'il me voulait. Mais lorsque j'ouvris le cadeau, je vis un collier en or!!!!
Il me dit: L'amour n'a pas de prix...
Avec une voix bizarre.
De peur, je pris mes jambes à mon cou, et je couru sans me retourner le plus loin possible.

Mon autre histoire, se passe à La Rochelle. J'étais en train de regarder les cartes postales lorsque je vis ma meilleure amie apparaître à côté de moi. C'était comme une sorte de vision. Elle disparu aussi vite.
Je reprit donc mon chemin.
Arrivé chez moi, j'appelai mon frère.
« Allô
Oui, allô! Ah c'est toi la Playa!
Oui c'est moi!
J'ai une mauvaise nouvelle à t'annoncer, je ne veux pas te faire de mal, mais ta meilleure amie est morte, en tombant sur les rails . »

Je ne savais pas quoi dire. J'étais perdue, troublée, mal.
J'ai pleuré, beaucoup pleuré.

Tout cela est si étrange...

Maintenant , quand je m'allonge sur le sable, je pense à elle.

Camille.


Pendant les vacances, j'ai lu un livre avec ma mère. Ce livre racontait l'histoire d'un ver géant qui vivait dans la forêt et qui mangeait les personnes qui passaient. C'était génial. J'avais envie d'écouter plein d'histoire.
Malheureusement, ma mère a décidé de envoyer au centre aéré. Là, je me suis fait frapper par un plus grand que moi. Il voulait venger son petit frère. En effet, quelques jours plus tôt, en courant j'avais foncé dans un garçon de mon âge, c'était son petit frère. Sans faire exprès je lui avais cassé le nez. Je m'étais enfui sans me retourner. Heureusement pour moi, ma sœur est venue me sauver. Après le centre aéré, il a fallut aller à Waligator. Là j'étais devenu grand et j'étais ouvrier réparateur d'ascenseur. La même année, j'ai fait un petit voyage par la tour Eiffel pendant mes vacances, et là, dans un immeuble, j'ai vu un bébé sauter du 16eme étage: c'était un alien.

Yannis

 

jeudi 9 février 2012

mardi 7 février, la concentration se relâche...

Dur séance ce mardi 8 février 2012. Cela fait cinq mois que l'atelier a commencé, et les élèves relachent leur attention. Difficile de tenir leur concentration. Nous avons pourtant un nouvel objectif le vendredi 27 avril! Nous proposerons dans le cadre du festival Géo Condé la présentation d'une nouvelle étape de travail à 18h30 au TGP. Il y a du pain sur la planche!!!!!
Il ne faut pas relacher l'attention sous prétexte que notre représentation de décembre fut une réussite!
Donc nous essayons de remobiliser  la classe, et de refixer nos onjectifs pour avril. Avril parait loin aux élèves, mais en réalité c'est demain!
La moitié de classe suit l'atelier théâtre, tandis que l'autre moitié s'aventure dans l'écriture.
En atelier écriture, certains se prennent aux jeux, d'autres non, difficile de tenir la classe....

Heureusement nos apprentis journalistes sont là pour prendre quelques photos et poursuivre leur travail de reporter!

Estelle
























Et les autres?

Depuis la rentrée de janvier, nous sommes organisés en trois groupes qui restent avec le même artiste.
Au fil des séances,  les différents ateliers avancent. Mais il faut rester concentré.

Dans le groupe écriture/journal, les apprentis journalistes commencent leurs interviews.
Ils mettent en place un protocole de question afin d'aller à la rencontre des "autres".
La question centrale de ce questionnaire est: QUI ÊTES VOUS?
Le protocole mis en place, ils partent à la rencontre des autres....

Nos journalistes en herbes accompagnés d'Isabelle Millerand , planchent sur les questions à poser.


Mara,  Camille et Angelina, en plein exercice d'interview, caméra au poing.

Catherine, professeur de français, en interview.